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Le développement psycho-sexuel :

Le développement psycho-sexuel :

 

La phase de latence : refoulement de la pulsion sexuelle et sublimation

Le petit garçon de rend compte qu’il est « beaucoup plus petit et moins fort que son père ». Son père pourrait en conséquence le punir de ses désirs incestueux. Il peut donc s’ouvrir à l’identification au père.

La petite fille elle aussi s’aperçoit qu’elle est trop petite pour être capable de séduire son père.

Bien que l’identification se fasse généralement vers le parent du même sexe ce n’est pas toujours le cas. Les enfants peuvent s’identifier au parent le plus valorisé.

Lors de la période de latence les représentations d’objet sont désexualisées; la pulsions sexuelle est mise en veille, en latence ce qui signifie qu’elle en disparaît pas mais simplement qu’elle est devenue secondaire.

L’enfant tourne sa curiosité vers d’autres activités; l’école primaire favorise les découverts des autres.

La phase de latence permet les apprentissages. Effectivement dans cette phase il a bine situé la différence des sexes et des générations et il a renoncé à l’objet de ses désirs.

 REF Léa  B

EFFETS NEGATIFS DE LA MALTRAITANCE

EFFETS NEGATIFS DE LA MALTRAITANCE

Définitions de la maltraitance :

Définitions de la maltraitance :

Maltraiter est défini dans le dictionnaire le Robert (1976) comme suit : « traiter avec violence, brutalisé, accablé de coups et de mauvais traitements. » Les exemples fournis sont : « maltraiter un enfant, un prisonnier sans défense, un animal, une femme maltraitée par son mari ». Le deuxième sens proposé est : « Traiter avec rigueur, dureté, inhumanité. Exemple : un père maltraité par ses enfants ingrats ».

On parlant toujours d‘enfant, le conseil de l‘Europe (1978)(cité par Cirillo S., Di Blasio P. (1992.)p43) emploi le texte suivant pour rendre compte du phénomène : « les actes et les manquements qui troublent gravement l‘enfant, attentent à son intégrité corporelle, à son développement psychique, affectif, intellectuel et moral, ces manifestations étant dues à la négligence physique et/ou sexuelle de la part d‘une proche ou par d‘autres personnes qui ont l‘enfant à leur charge ».

Quant à la définition donnée par Le Petit Larousse (2004), du mot maltraitance c‘est : « Fait de maltraiter un enfant, une personne âgée ou dépendante, etc. ; l‘ensemble des mauvais traitements eux-mêmes ». L‘emploie du mot maltraitant apparaît aussi comme nom et adjectif, pour désigner quelqu’un qui se livre à des mauvais traitements, c‘est à dire qui est coupable de maltraitance.

L‘évolution du mot maltraitance suivant les dictionnaires, reflète l‘évolution du regard social auquel appartient ce concept comme phénomène, qui apprend à la société à le reconnaître et à le combattre.

On voit bien cette progression dans la définition proposée par l’union Française des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (UNAPEI) dans son Livre blanc de juillet 2000(cité par J.M. Et Blanc P., in http://www.senat.fr/index.hlml visité le 24/02/2009) qui insiste sur le fait que les maltraitances, contrairement à une idée trop répandue, ne sont pas que sexuelles et ne concernent pas que les enfants. « Le terme de maltraitance est aujourd’hui largement utilisé pour décrire une infinité de situations où se dévoile la souffrance d’une personne vulnérable ».

Debout M. (2003) p126, dans son œuvre : Prévenir la maltraitance envers les personnes âgées,, apporte d‘autres éléments dans sa définition de la maltraitance : « une dégradation, souvent insidieuse, des relations entre la personne et son entourage (conjoint, enfant, professionnel, supérieur hiérarchique) tant à domicile qu‘en entreprise. ». Il introduit la notion d‘insidieuse pour décrire la manière dont sont exercés les actes de maltraitance. Il détermine également les auteurs de ses abus et le type de la relation entre la victime avec son maltraitant.

Les violences et les maltraitances englobent les actes qui s‘inscrivent dans une relation dans laquelle un des protagonistes exerce une « force » sur l‘autre. Ces faits s‘exercent souvent soit dans une relation de dépendance sociale, professionnelle, ou éducative, lorsque la dimension de protection se trouve niée ou pervertie.

Pour Bernard Duport, gérontologue et secrétaire de l‘AFBAH (2004) (cité par jean-Marc Juilhard Et Paul Blanc, in http://www.senat.fr/index.hlml visité le 24/02/2009) «On pense généralement aux coups et blessures mais la maltraitance envers les vieux et beaucoup plus diffuse. Cela va d‘une autorité infantilisante à l‘administration massive de neuroleptiques. C‘est aussi faire la toilette ou donner à manger à un ancien sans lui parler » Cette définition met donc l‘accent sur l‘aspect psychologique des actes qui offensent la personne et ne tiennent pas compte de son consentement.

Elle désigne également les mauvais traitements infligés à des personnes que l‘on traite avec brutalité. Ces victimes sont souvent dépendantes et sans défense.

C‘est ce que Lefebvre, M., vice-président de l’association pour adultes et jeunes handicapés en France (APAJH) (cité par jean-Marc Juilhard Et Paul Blanc, in http://www.senat.fr/index.hlml visité le 24/02/2009), a lui aussi souligné, « la maltraitance prend des formes variées. En outre, les formes les plus insidieuses ne sont pas les moins douloureuses pour les personnes se trouvant dans les établissements ou dans les différents services. La presse et la justice évoquent les cas les plus graves et les plus lourds. Mais il existe des cas beaucoup plus insidieux dans le cadre de ce que tous avez appelé la « maltraitance passive » ou « maltraitance en creux ». Il s’agit des phénomènes d’abandon, de moindre regard, de non-réponse à des attentes ou à des demandes, de mauvaise écoute. (…) La maltraitance active, quant à elle, recouvre les brimades, les violences physiques ou encore l’abus d’autorité ».

D‘après Lefebvre, S, (cité par jean-Marc Juilhard Et Paul Blanc, in http://www.senat.fr/index.hlml visité le 24/02/2009) le terme de maltraitance inclut à la fois des actions envers une personne et des omissions. Il considère mauvais traitement, le fait de négliger ou d‘infliger de la souffrance à une personne vulnérable qu‘on a sous son autorité ou sous sa garde et cite par là, des formes de maltraitance active et passive, en se référant aux situations dénoncées, qui sont parfois spectaculaires, et aux autres qui s‘exercent en cachette.

Mme Boisseau M.T., secrétaire d’état française aux personnes handicapées a donné une définition extrêmement large de la maltraitance: (cité par Juilhard J.M. Et Blanc P., in http://www.senat.fr/index.hlml visité le 24/02/2009) « Pour ma part, je considère comme maltraitance toute négligence, petite ou grande, toute absence de considération, qui peut aller jusqu’à des violences graves. Cette maltraitance est partout ». Dans une optique plus pratique, on retrouve très largement les définitions de la maltraitance établies par le conseil de l’Europe(1987), commission « Violence au sein de la famille », ou l‘on évoque cette notion.

« Tout acte ou omission, commis par une personne, s‘il porte atteinte à la vie, à l‘intégrité corporelle ou psychique ou à la liberté d‘une autre personne ou compromet gravement le développement de sa personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière» ,( cité par Cirillo S., Di Blasio P. (1992.)p55).l‘emploi de cette notion a englobé tous les partenaires de la vie familiale, sans accorder une certaine particularité à toutes les situations qu‘évoque ce champs de violence.

Pus tard, le rapport du conseil de l‘Europe, dirigé par le professeur Brown H.(2003), décortique cette notion et oriente sa définition vers les adultes et les enfants handicapés en se consacrant à la protection des adultes et enfants handicapés contre les abus « tout acte ou omission qui a pour effet de porter gravement atteinte, que ce soit de manière volontaire ou involontaire aux droits fondamentaux , aux libertés civiles, à la dignité ou au bien-être général d‘une personne vulnérable, y compris les relations sexuelles ou les opérations financières auxquelles elle ne consent ou ne peut consentir valablement, ou qui visent délibérément à l‘exploiter » Brown H.(2003) p33.

L‘abus peut être commis par n‘importe quel individu (y compris une autre personne handicapée) mais il est particulièrement grave quand il s‘inscrit dans le cadre de rapports de confiance caractérisés par une position de force fondée sur :

– La situation juridique, professionnelle ou hiérarchique de l‘auteur de l‘abus,

– Le pouvoir physique, économique ou social,

– Le fait qu‘il soit chargé de s‘occuper de cette personne,

– Les inégalités fondées sur le sexe, la race, la religion ou l‘orientation sexuelle.

L‘abus peut résulter de la cruauté individuelle, d‘une mauvaise prise en charge ou de l‘indifférence de la société.

L‘intérêt de la définition que propose Brown H.(2003) est qu‘elle mentionne le caractère intentionnel ou non des violences et caractérise la maltraitance, aussi bien par des actes intentionnels que par des omissions ; par un geste violent que par un manque.

En effet, L‘auteur de comportements maltraitants peut ne pas avoir conscience des conséquences et de la portée de ses actes. Il peut agir dans le cadre de sa profession ou de la relation d‘aide établie sans intention de causer du tort et sans réaliser que certains de ses comportements peuvent être mal tolérés par l‘autre. Le caractère intentionnel peut être donc perçu de manière différente par l‘auteur et par la victime.

La détection de la maltraitance est donc relatif aux actes perçus comme maltraitants, à la situation et surtout au positionnement de celui qui agit ou celui qui subit l’action.

définition La délinquance :

La délinquance :

le terme délinquant provient du latin linquere ou relinquere qui veut dire « laisser », « abandonner       », « lâcher »         , « rompre » au sens de « rompre un lien  », de « se séparer ».A cette même généalogie étymologique appartiennent le verbe derlinquere  signifiant « délaisser complètement           » et le substantif déréliction désignant « un total abandon ». C’est à l’intérieur de toute cette parenté étymologique qu’est apparu l’ancêtre latin du terme « délinquant », à savoir le verbe délinquere. Au sens  premier, le vocable délinquant signifie « faire défaut, manquer, faire faute ».

Dans un sens second, que l’on dira figuré, se plaçant d’un point de vue morale et légal, il signifie « faillir, être en faute donc responsable, commettre une faute », c’est-a-dire manquer à ce que l’on doit à une règle.

conséquence de la maltraitance

1-NATURE DES TROUBLES.

La maltraitance peut revêtir des formes multiples, il existe alors différentes formes de maltraitance :

Elle peut être physique, financière, psychologique… et être générée par des actes, mais aussi par leur absence, sous forme d’abandon, de négligences (notamment auprès des personnes âgées).

Elle peut impliquer la famille, le tuteur, la société…

Il relève du ressort du médecin généraliste du Service de la P. M. I., et de celui du pédiatre de l’hôpital que celui de pouvoir établir le diagnostic de « Sévices chez l’enfant ». Ce qu’il importe tant à souligner, ça n’est pas tant l’identification du syndrome clinique et l’établissement du diagnostic tout court, qui risque de nous détourner de l’essentiel. Mais surtout et outre mesure, le rôle plus important encore de la prévention des risques de récidives et de rechutes. Ainsi et surtout l’encadrement et le suivi de l’enfant et de sa famille qui vivent dans un contexte d’inter action de violence au quotidien.

Nous allons présenter un état descriptif des lésions corporelles qui surviennent dans ces cas là à

partir d’une classification2 proposée par J. DE AJURIAGUERRA et D. MARCELLI : La maltraitance physique est la forme de violence qui est fréquemment générée et engendrée par des actes de brutalité : on remarquera la présence de marques ou des traces bleues ( il s’agit des hématomes ) dues à des coups portés sur le corps de l’enfant avec une intention délibérée de le battre. On peut remarquer chez certains cas aussi, des marques de brûlures.

Les abus sexuels, sont causes de dommages profonds de la personnalité, voire de dommages identitaires, voir ouvrage….

  1. a) Troubles de nature dermatologique:

Ecchymoses et hématomes, se localisant aux alentours de l’orbite de l’oeil, ou au niveau du nez.

Plaques d’Alopécie causées par une chute des cheveux, par le fait d’un arrachement brutal.

Brûlures (cigarettes, marque de la pointe du fer à repasser), entailles, traces des pointes de la fourchette, traces de lien, de flagellation, etc. . . .

  1. b) Fractures (SYNDROME DE SYLVERMAN) :

Identifiées grâce à l’examen radiographique, on peut retrouver des fractures multiples par le fait de traumatisme.

Chez le nouveau-né, il n’est pas anodin de constater une distorsion d’un membre, du fait d’un arrachement. On constate le décollement des os par rapport au niveau des articulations.

Chez l’enfant plus âgé, on aura l’occasion de constater la trace d’os brisés au niveau du crâne et des côtes.

  1. c) Hématomes sous-duraux :

On découvre ces hématomes sous-duraux, qui surviennent suite aux faits suivants: d’une convulsion, d’un coma, ou d’hémorragies.

  1. d) Etat général :

La négligence, dont les aspects sont visibles à l’observateur, concerne quand à elle la carence en soins.

On observe un état général négligé de l’enfant maltraité. Il peut présenter un important retard de croissance (un retard staturo-pondéral tel le nanisme chez certains), parfois un rachitisme, ou une anémie chez d’autres.

Il existe le cas de ceux qu’on peut envisager sous un angle extrême : Tel celui d’un enfant qui n’est pas soigné, alors qu’il peut souffrir d’une maladie grave. Une maladie chronique sérieuse d’un diabète, ou d’une cardiopathie.

  1. e) Troubles du comportement :

Il existe aussi une maltraitance qui relève de l’ordre d’une violence morale. Les aspects de celle-ci ne sont pas visibles sur le physique. On les retrouve dans les propos injurieux violents qui marquent la relation familiale d’un sentiment d’hostilité et de rejet, autant discréditant que dévalorisants.

Dès que l’enfant atteint l’âge d’un an jusqu’à un an et demi, on arrive à déceler les signes de perturbation dans le comportement, on peut remarquer :

– Chez les uns, l’état d’une raideur, d’inhibition, et de réserve, le jeune enfant semble plutôt figé, et démontre un air de crainte de quelqu’un qui vit un sentiment d’insécurité.

-D’autres enfants réagissent autrement que par la réserve, ils se conduisent sans manifester la moindre retenue. Ils affichent une familiarité exagérément démesurée devant les inconnus. Le comportement dont fait preuve l’enfant peut osciller entre l’attachement immédiat dans la relation avec les étrangers jusqu’à l’absence totale de relation dans le sens de la régression.

La familiarité excessive devant l’étranger indique le signe d’une distorsion, voire d’inadaptation dans la relation parentale. C’est donc, outre les sévices corporels, qu’on avait passés en revue, il existe bel et bien les sévices d’ordre moral qui sont moins visibles, et moins apparents que ceux qu’on avait évoqué antérieurement. C’est le mode d’expression le plus subtile d’une violence encore plus insidieuse que sournoise qui a sur le plan psychologique un effet plus néfaste sur l’enfant.

Tous les parents se diversifient dans leur manière et dans leur style éducatif. Chaque famille adopte un mode qu’elle convient d’adapter aux nécessités éducatives socialisantes de sa progéniture. Les contraintes qui peuvent s’opérer sur le corps vont des restrictions physiques:

Le piquet, l’immobilisme, les bras en l’air, les privations de sortie, de dessert….. , jusqu’à la menace proprement morale. Il n’est pas aussi aisé d’établir et de fixer les confins ou limites entre ce qui appartient à une dimension proprement éducative et une dimension franchement pathologique : Toute fois, on peut admettre que nous pouvons franchir le seuil du Normal au Pathologique, à partir du moment où on constatera que la relation s’instaure sur un mode sadomasochiste, et où le besoin de punir est dicté par le seul et unique désir de jouissance et de plaisir pur. Pourtant, quelle que soit la personne qui la subit, la maltraitance induit une profonde souffrance. Des études cliniques portent sur les conséquences immédiates et lointaines des mauvais traitements psychologiques. L’importance de la dimension psychologique, présente dans les violences physiques et sexuelles, est désormais reconnu au point de constituer le noyau central de toutes formes de mauvais traitements.

La maltraitance s’exerce souvent au sein de l’espace familial, milieu privé, protégé mais paradoxalement exposé à ce type de risque. Les « violences institutionnelles » sont celles que subissent les usagers dans les institutions spécialisées sociales et médico-sociales. Elles ne sont pas exercées seulement par des professionnels, mais aussi par des usagers de l’institution entre eux.

Des faits de société, abondamment relayés par les médias en occident, tentent de sensibiliser l’opinion publique autour de ce grave problème. Il convient donc de nuancer ce qui est dû à une recrudescence des actes de mauvais traitements et ce qui résulte d’un contexte de libéralisation de la parole. Si les langues se délient, le sujet commence, à peine, à ne plus être tabou.

Les violences et les maltraitances posent plusieurs problèmes aux acteurs de santé publique : le dépistage et le repérage des victimes, les soins et le traitement des séquelles physiques et psychiques des violences et enfin le suivi ou la prise en charge proprement dite des personnes victimes.

Ce sujet infiniment important et délicat conduit à s’interroger sur les pratiques dans des domaines extrêmement variés. Ainsi, la maltraitance est à mettre en rapport avec la déontologie professionnelle, les actes médicaux, l’annonce du handicap, la discrimination…

L’approche épidémiologique est limitée notamment par le fait qu’il n’existe pas de recensement systématique en ce qui concerne la réalité en milieu algérien et que, de ce fait, un grand nombre de cas demeure méconnu. Dans le cas où l’enfant peut ne pas succomber à ses blessures et peut arriver à survivre, et à échapper à la mort, des séquelles irréversibles marqueraient l’enfant durant sa vie entière : Tel on note, l’enregistrement d’handicaps à différents niveaux, des mutilations au plan physique, moteur, sensoriel ou mental. Parfois, les handicaps peuvent se présenter de manière associée.

Au plan psychologique, c’est l’effet traumatique qui sans le moindre doute va se graver dans l’histoire de l’enfant. La mémoire de celui-ci gardera les stigmates de souvenirs traumatiques, et par conséquent, elle peut ultérieurement s’entacher à jamais sur le comportement. L’individu est marqué désormais par le seau de l’inadaptation sociale.

2 Cette classification figure dans les pages 380 et 381 du 22ème chapitre sur l’enfant et sa famille de l’ouvrage de

Psychopathologie de l’enfant. Dans la série des ABREGES, des éditions MASSON, paris, 1982.

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