Archives Mensuelles: juillet 2013

role de l’assistant social

TRAVAIL SOCIAL ET PSYCHIATRIE DE SECTEUR A L’EPS ERASME

1/ Missions des assistants sociaux

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Le texte originel de la sectorisation psychiatrique date de 1960. La circulaire prévoit d’assurer les soins psychiatriques par l’organisation de dispositifs publics de secteur, délimités géographiquement, à l’intérieur desquels la même équipe médico-sociale assure la continuité de la prise en charge avec ou sans hospitalisation. Les assistants sociaux sont donc partie prenante de la prise en charge. Mais, historiquement, il convient de souligner, que, dès 1937, la circulaire concernant la prophylaxie mentale et permettant à « l’asile d’aliénés «  de devenir hôpital psychiatrique posait « l’institution d’un service social à l’aide d’assistants sociaux spécialisés au niveau des dispensaires d’hygiène mentale ».suite…

divorce en Algérie

Polygamie et divorce en Algérie

Les victimes de la polygamie et du divorce en Algérie se font souvent, pour ne pas dire tout le temps, très petites. Elles s’effacent.

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Non, on leur a fait savoir qu’elles étaient coupables. Responsables de leur malheur. De leur situation. Elles ne s’expriment pas. Elles ont peur de s’exprimer. Peur qu’on les reconnaisse, qu’on les pourchasse, que leurs ex-époux les persécutent et se vengent d’elles parce qu’elles auront osé décrire le calvaire dans lequel elles vivaient. Elles, ce sont les victimes de la polygamie et de l’article 52 du code de la famille. Nous avons rencontré quelques-unes d’entre elles. Nous ne citerons ni leur véritable nom et encore moins les lieux où elles se réfugient. Pas plus que les quartiers dans lesquels elles élisent domicile. Pour des raisons évidentes de sécurité, cela va de soi .suite….

Enfants abandonnés en Algérie

 

Enfants abandonnés en Algérie : Une invraisemblable filiation

La situation des enfants abandonnés en Algérie, notamment dans le rapport aux lectures du droit faites sur l’acte de la kafala, marque des préoccupations récurrentes à propos de leur protection psychosociale.

Une instabilité législative

Parmi les différents champs de l’enfance, celui des enfants abandonnés représente, pour le cas de l’Algérie, un contexte spécifique en raison de ses nombreuses articulations politiques, psychosociales et psychopathologiques. Le placement de nourrissons en institutions de soins et de garde sociale peut s’accompagner de dérèglements graves et durables de leur santé psychique et organique.

1- Les situations d’abandon sont des conjonctures dramatiques et indécidables pour des milliers d’enfants incapables d’habiter une identité fondatrice. Le problème de l’enfance abandonnée se pose aussi en termes de conséquence et de signification symbolique.

2- Depuis l’indépendance algérienne, la question des naissances hors mariage a été souvent articulée à des passerelles institutionnelles, familiales et spirituelles instables ou incohérentes. Les mesures répressives du bannissement des jeunes mères et la fragilité des législations de protection de l’enfant et de la femme ont souligné les effets de l’absence cruelle des solidarités sociales et familiales pour les mères célibataires et pour des enfants souvent abandonnés ou condamnés à une finitude dramatique.

3- Dans l’Algérie actuelle, des milliers d’enfants sont abandonnés et attendent d’être associés à des projets d’humanité et de partage. Des entraves nombreuses existent dans les systèmes législatifs et dans les mécanismes d’applications des lois. Ainsi, des barrages multiples et innommés rendent inopérantes les initiatives associatives ou professionnelles non étayées dans le champ des productions et des pratiques psychosociales.

La recherche de nouvelles modalités législatives et de droit pour permettre aux parents qui recueillent des enfants de consacrer la mesure de concordance de nom par une inscription administrative directe sur le livret familial est rendue impossible depuis la circulaire du ministère de l’Intérieur de 1994 et réintroduit la question sans cesse différée du statut à accorder aux enfants abandonnés et conçus en dehors des liens du mariage. Il s’agit d’une problématique de droit et de maîtrise des outils législatifs. La source de pouvoir administratif et politique, qui a rendu inefficiente l’ouverture législative de 1991 qui autorisait, comme une mesure fondatrice, la concordance de nom, a constitué dans un même mouvement une situation d’empêchement à l’énoncé de droit et un maillage protecteur pour les enfants et pour les parents adoptants ou candidats à la procédure adoptive. Cette assertion est paradoxale. Elle l’est comme a pu l’être l’indétermination des pouvoirs qui ont cru légiférer pour le bien-être des enfants sans constituer par ailleurs les dispositifs de contrôle, de modération et de contention des demandes en adoption et du travail de recueil des enfants.

De la même manière, nous ne connaissons pas à ce jour l’argumentaire du ministère de l’Intérieur concernant la circulaire diffusée aux APC. Je pense cependant que cet empêchement est structurant, précisément parce qu’il est la source de frustrations et de remise en cause des demandes parentales. Il existe un risque dans le fait de rendre opérante la fonction parentale, l’autorité symbolique et le statut de tuteur par le seul artifice d’une loi. Ces attributions ne se prescrivent pas. Elles s’acquièrent par la force et la conviction du désir porté à l’enfant pour sa qualité de personne. Cette qualité de personne est indissociable des attaches biologiques, psychiques et identitaires originaires de l’enfant. Les enfants abandonnés et placés en institutions savent plus que d’autres les étapes qui séparent de la qualité de personne et la souffrance de multiples exclusions.

Une appropriation jouissive

Dans toutes les circonstances de l’abandon, la mère biologique exprime le rejet social de l’enfant car elle est incapable d’en assumer la charge familiale et publique. Mais l’enfant garde la marque maternelle dans une mémoire génétique qui sera un jour réactivée dans la parole, le regard, l’allusion ou l’adresse. Cette filiation biologique, beaucoup de parents adoptifs voudraient la récuser et l’obturer car elle suggère la présence obsédante et inquiétante de tiers géniteurs ou imaginaires. Elle est pourtant la seule garantie du bien-être de l’enfant, de son épanouissement et de sa continuité. Elle est le territoire du travail parental. Sans cette condition, l’enfant serait l’objet d’une appropriation jouissive par ses parents adoptants qui disqualifiaient son statut de personne et le chargeaient d’intercessions impossibles, telles que continuer les illusions d’un couple, combler un deuil, ressourcer des espérances. Mais l’enfant n’est pas un objet pour le narcissisme des parents ni pour la justification psychosociale de leur fonction. L’enfant n’est pas un objet que les parents qui recueillent pourraient s’approprier dans les termes d’un dévouement sincère et affectueux.

Davantage, dans ces termes mêmes, le risque de fracture devient potentiel, car l’organisation apparaît fragile et la détermination de l’accueil essentiellement émotionnelle ou réparatrice. Ces motivations ne résisteraient pas à l’examen d’une demande de recueil d’enfant. Dans l’expérience clinique, nous rencontrons des candidats à risques souvent enchevêtrés dans des conflits inter ou trans-générationnels inconscients et pour qui la fonction parentale constitue un exutoire à la culpabilité et à l’éclatement des repères identitaires ou conjugaux. Nous devons alors développer le sens de l’écoute, partager les doutes et la souffrance, dire les mots de nos interlocuteurs et former avec eux le désir de l’enfant. Ce travail, de nombreux praticiens le connaissent, il doit engager les candidats à l’adoption d’un enfant vers la révélation des origines et la clarification de leurs secrets. Sans cette résolution, l’adoption n’aura pas de sens et n’aura pas de destin. Car quelque part, les parents adoptifs auront tronqué, dans un mouvement névrotique, la qualité de personne de leur enfant en voulant le transcrire à leur image et à leur nom. On pourra m’objecter que le placement des enfants et préférable à leur maintien dans les ghettos des services de gardes institutionnelles aux conséquences préjudiciables et souvent mortelles.

J’en conviens sincèrement pour avoir accompagné de nombreuses années la vie et la mort des enfants et l’indicible souffrance de jeunes adolescentes, sans statut maternel, déshumanisées. Mais la loi des hommes, seule, peut-elle délibérer de la libération des entraves qui justifient l’existence de corps physiques et psychiques, la biographie d’un enfantement, la signature d’un engendrement, la continuité de l’être ? Je parle de la vie. Le désir de l’enfant devra être un désir de cette vie, de sa source et de sa filiation originaire. L’idéal serait que tous les enfants et davantage ceux qui gisent dans la solitude puissent trouver des parents attentionnés et généreux, pourvoyeurs de bonheur et de protection. Mais cette utopie consacre une solution de la même nature que le problème posé, celui de trouver des parents aux enfants abandonnés. Or, ce qui constitue un obstacle dans les pratiques psychosociales en Algérie ne concerne pas, principalement les dispositifs juridiques, mais le déterminisme des représentations sociales et psychologiques de l’enfant abandonné fondées sur des a priori de défiance et de déni de la différence. Les lois pourraient être changées. Il suffirait d’une convention politique. Mais comment contourner les résistances affectives, les archaïsmes de la pensée, l’ostracisme identitaire et la fermeture des communications ? Il faudrait changer le champ social, les catégories du travail de l’accueil et de l’accompagnement des parents, affranchir les dignités et renforcer les appartenances, développer la compétence des médiateurs et appeler de nouvelles législations pour la protection des enfants.

Ce programme concerne le changement du changement, une indispensable réflexion sur nous-mêmes, nos désirs imprécateurs et nos égarements. Je le souligne ailleurs que le désir et le placement d’un enfant sont des actes graves et des dimensions chargées d’histoires anciennes et de perturbations. Que dire à l’enfant auquel nous nous attachons par l’engagement imprescriptible de la foi et de l’acte d’aimer ? Comment barrer la violence des mots, leur insondable mystère et la charge de leur prescription ? La révélation assure et conditionne la santé de l’enfant. Le secret est un barrage susceptible de le tuer. Il n’est pas indispensable de se prescrire des enfants comme un palliatif à la vie. Ce sont des êtres de magie, mais ils ne sont pas chargés de pouvoir magique et réparateur. De même, les lois sont un gage fragile pour leur protection. Une disposition politique totalitaire pourrait bafouer toutes les lois, contraindre toutes les législations sans invoquer de rationalités justifiables.

Un paradigme du silence

L’idéalisation de l’adoption ne devrait pas occulter les dispositions inconscientes du couple, ses aménagements défensifs et fantasmatiques, ses modes de sublimation. Elle situe le questionnement de ses compétences adaptatives à des êtres étrangers et souvent étranges, car déjà porteurs d’une histoire. Ces enfants, désirés, sont rarement la duplication du rêve et de l’enfant imaginaire. Là encore, de nombreuses déceptions font vaciller la vocation parentale et remettre en cause l’illustration initiale du désir d’enfant. Dans la relation de parents adoptifs et d’enfants recueillis, des paroles sont tues ou interdites, des émotions occultées ou sacralisées, car elles indiquent les lieux de l’immaturité sociale et de la fragilité des statuts sexuels et biologiques. De nombreux parents refusent ou sont incapables d’expliciter aux enfants leurs origines pour éviter la confrontation à leur histoire et à la mémoire douloureuse du manque biologique. Comment dire, interagir et produire des cohérences émotionnelles sans se perdre, sans perdre des objets d’amour et sans déconstruire des étayages fragiles ?

La pratique clinique enregistre des situations où la révélation traumatique, comme l’élaboration de secrets, fragmente la vie psychique, somatique et corporelle, les repères identitaires et identificatoires et précipite des organisations névrotiques dépressives, déficitaires ou morbides chez l’enfant et l’adolescent. Ces réactions, illustrées par la fugue ou le passage à l’acte destructeur, les parents ne savent pas les contourner et les gérer. Quand les enfants abandonnés réussissent à traverser les entraves de la solitude, de deuils successifs et de morts prescrites, particulièrement dans le parcours institutionnel, il leur faut envisager le renoncement, l’humiliation et l’infamie du patronyme absent. Les enfants placés et adoptés grandissent dans une chape de secrets où résident des histoires inavouables et la trame de drames désastreux. Il s’agit de moments d’effondrement où l’enfant et l’adolescent sont confrontés terriblement à eux-mêmes. Combien d’enfants reconnaissent ou retrouvent leurs parents biologiques ? Combien de mères adoptives, de pères adoptifs peuvent révéler leur infécondité et résoudre d’obscurs sentiments de culpabilité ? L’acte de la kafala signe les modalités de recueil d’un enfant en situation de privation psychosociale, affective, morale ou sanitaire. Il ne s’agit pas d’une filiation biologique ou narcissique, mais sociale et affective. La disposition de l’affiliation entière de l’enfant par acte adoptif pourrait se réaliser un jour lointain quand les procédés de la vie auront évolué, les cœurs renoncé au doute et à la haine et les liens débarrassés des dominations. Cette prospective sera construite dans la famille, dans le champ de la société, dans le travail parlementaire et dans le renforcement de l’Etat de droit. Aussi, ne changeons pas les lois. Changeons nos sentiments et nos préjugés de l’autre.

Derniers ouvrages parus :

– Enfants abandonnés en Algérie. Une clinique des origines, Paris, L’Harmattan, 2007.
– Enfance et violences. Psychopathologies, Constantine, médersa, 2006

L’auteur est Docteur en psychologie clinique, Psychologue clinicien, psychopathologue Maître de conférences HDR en psychologie clinique Consultant pour l’enfance et la famille Directeur scientifique de la revue Champs.

Par     kader remal

mère célibataire.

Problème de mère célibataire.


Je suis maman célibataire, et j’ai un fils de 21 mois. Depuis quelques mois, je « vois » un homme charmant. Comment agir ? Laisser les choses se faire naturellement et ne pas éviter de mettre en contact mes 2 chéris ou justement éviter de laisser mon fils s’attacher tant que je ne vis pas avec cet homme ?
J’hésite, je suis perdue… Pour l’instant, je ne bride rien… et mon ami me parle de plus en plus spontanément de mon fils, et semble s’y intéresser de plus en plus aussi…

coeur

Sténose de la valvule mitrale byA.F

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